Il existe deux formes de resistances pendant la seconde guerre mondiale. 

• La résistance extérieure. Des débuts de la résistance française sont à placer en dehors du sol français. Elle commence en effet le 18 juin 1940 par l'appel lancé par le général de Gaulle, de Londre sur la radio anglaise, la BBC. Cet appel marque la naissance de la France libre. En juillet 1940, la France libre se sont seulement 7 000 hommes environ autour de De Gaulle à Londre. Peu de colonies se rallient à la bannière de De Gaulle. Le reste de l'Empire français reste fidèle à Vichy. Pour rajouter à la faiblesse de De Gaulle, la France Libre n'est pas reconnue par les Alliés comme un gouvernement en exil et, la France Libre n'a pas de lien, pas de contact avec les premiers mouvement de résistance en France.

• La résistance intérieure. La résistance intérieure commence a se manifester par des actes isolés dès juillet 1940 (distribution de tracts, inscriptions sur les murs...)

 

La libération du territoire français se fait par étapes. L’Ouest est la première région libérée, suivi par le Sud-Est et le Sud-Ouest. La progression rapide des troupes alliées vers l’est et le nord depuis la Normandie et la Provence permet la libération du Centre et du Bassin parisien puis du Nord et du Nord-Est. Ces libérations se font dans des circonstances à la fois différentes et similaires. Il s’agit d’abord d’une rencontre entre les libérateurs et les libérés, préparées par des appels à la mobilisation ou à l’insurrection. Dans certains cas, les combats peuvent être violents, les civils peuvent être pris pour cibles par l’occupant en retraite. Dans d’autres, la libération se fait sans affrontement, les troupes allemandes se contenant d’abandonner leurs positions. Passer les moments de crainte et d’incertitude, la population libérée vient au contact des libérateurs, en manifestant sa joie et reconnaissance. Le passage des troupes dans les villes et villages libérés est l’occasion de rendre un vibrant hommage aux forces libératrices.